HENUZET Gaston

 

Biographie :

Gaston Hénuzet est né à
Malonne (Namur) en mai 1950. Compositeur de musique de scène, après des études
de cadre culturel, il est appelé à prendre la direction du centre culturel de
Sambreville, et, plus tard, celle du Théâtre de l'Escalier, troupe avec
laquelle il sillonnera la Wallonie, Bruxelles et la France. Il a écrit une
quarantaine d'œuvres musicales et le livret d'un opéra populaire. « Les pétales
de Ludwig » est son premier roman, entamé lors d'un cours d'écriture littéraire
et de dramaturgie.

Bibliographie :

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  • Les pétales de Ludwig, Editions mémory, janvier 2017
  • A deux doigts de Zoran, Editions mémory

 

« Alors que tu insistais, je refusais de te revoir, non pas que je t’en veuille. Je me considérais comme l’unique responsable de ce qui était arrivé. Aujourd’hui, ta réussite artistique m’importe plus que tout… »

 

Quel but Laure poursuit-elle réellement en destinant son journal intime à Zoran, ce jeune homme ayant fui la guerre du Kosovo ? Journal évoquant sa vie, leur vie, leur amour passionnel, et leur tragédie, déshabillée de ses scories, comme l’écrit Juliette Nothomb ( la sœur d’Amélie ) dans la préface de ce roman.

 

 « La vie est un lac tourmenté et dangereux qui, au gré de ses caprices, engloutit ou propulse à sa surface ceux qui ont le cran de se plonger nus en ses eaux, au lieu de le survoler en hydroglisseur. Telle est l’histoire de Laure et Zoran, deux jeunes existences lancées à corps perdu dans un monde violent, celui de la guerre, de l’assassinat, de la mort ; mais aussi dans celui de la vie, de la survie, de la renaissance et de l’amour, quatre cordes musicales qui, caressées avec brio, peuvent vaincre le sombre et les espoirs déçus. Mené comme un opéra tragique où évoluent des figures classiques – les Amants, la Confidente, le Chœur, l’Adversité – A deux doigts de Zoran submerge le lecteur  dans une partition tantôt dévastatrice, tantôt légère ou sublime. Gravité ? Noirceur ? Ce serait là compter sans la gouaille et l’humour dont Gaston Hénuzet émaille son étrange récit. Cette drôlerie qui, loin de l’affadir, déshabille la tragédie de ses scories pour la présenter à l’état brut. Le comique, cette distanciation à l’extrême dont la pseudo-vocation d’orchestrer le sourire masque celle, plus réelle, profonde et charnelle, de nous faire ressentir et partager les passions de ces jeunes gens. Sans ambages,  l’on s’identifie à Laure et Zoran, avec cet instinct de Dons Quichottes avides d’absolu qui fait de nous, lecteurs, les miroirs privilégiés des mots et de la musique de ce conte intemporel. »

                                                    Juliette Nothomb